Les bijoux orientaux : tout sur leur origine, composition et style

Vous pouvez constater à travers vos voyages au Moyen-Orient et en Afrique du nord, si vous êtes évidemment passionnés de bijoux, l’artisanat, le savoir-faire et les techniques utilisées pour fabriquer bijoux orientaux et des joyaux authentiques et dignes des contes des Milles et Une Nuit.

Depuis le moyen-âge, les orfèvres de l’orient ont toujours allié les bijoux aux vêtements en les utilisant comme des ornements de ceintures, des boucles, des boutons, etc. Cette diversité en dehors des colliers et des bagues a permis de concevoir plusieurs accessoires scintillant formés de plusieurs matériaux.

La perle, une pierre précieuse et indémodable

Pendant de longs siècles, la perle était la pierre précieuse qui ornait les bijoux de la péninsule arabique et de la Mésopotamie. La perle était assez rare et hérité de mère en fille et représentait un trésor tant matériel qu’émotionnel. Son utilisation dans les bijoux orientaux est très fréquente surtout après l’extension de l’empire ottoman qui a permis d’associer les techniques de sertissage byzantines avec celles arabes et d’allier des divers matériaux nobles comme le corail, les rubis, les émeraudes et les saphirs.

Le diamant, pierre angulaire des bijoux ancestraux

Découvert en Extrême-Orient, et plus précisément en Inde, le diamant est devenu rapidement la pierre précieuse le plus recherchée et la plus valeureuse à travers les civilisations. A part sa brillance et sa couleur divergente, le diamant donne au bijou une autre dimension plus prononcée basée sur sa pureté.

Limités aux hauts dignitaires et aux familles royales, les bijoux garnis de diamants suscitaient les populations autochtones à créer des mythes et des légendes autour de cette pierre précieuse et rare.

La parure, symbole de richesse et de générosité

Dans la culture arabo-musulmane, la parure mêlant or et argent est généralement offerte aux nouvelles mariées. Elle reflète souvent le statut social et tribal de l’époux et son respect envers non seulement sa femme, mais également sa famille.

Constituée de plusieurs accessoires standards (collier, bague, bracelet, etc), la parure peut comporter aussi des chaînes enjolivant la cheville ou une bague entourant l’orteil de la femme.
Les bijoux orientaux tiennent leur originalité à la succession de plusieurs empires et civilisations : Egypte ancienne, Byzance, Persépolis, etc. Si l’ornement masculin est limité à une bague ou une mulette en argent, celui des femmes en revanche, pouvait couvrir le corps.

D’ailleurs, on peut constater la similitude de ces derniers avec les bijoux présents dans d’autres cieux comme la Turquie, l’Inde ou encore la Chine.